Compte-Rendu 5e Journée – 1re Phase (13 et 14/11)

Dames

N2

Victoire sans partage  :  8 à 0.         « A vaincre sans péril, on triomphe sans gloire. » [Corneille – Le Cid]  Telles sont les paroles qui viennent à l’esprit à la lecture brute des compositions d’équipe et du résultat final. Ce serait pourtant faire injure aux Nordistes que de prendre cette citation pour argent comptant. Ces dernières se sont en effet défendues bec et ongles et ont contraint les Méroises à faire étalage de leur savoir-faire pour démontrer leur indiscutable supériorité. Preuve en est que, six fois sur huit, les Neuvilloises ont obligé les Méroises à leur concéder un set. Néanmoins, Coline et ses partenaires ont su hausser le ton quand il le fallait et n’ont réellement tremblé dans aucune partie. A l’arrivée, elles présentent une « clean sheet » conforme à la logique et restent en embuscade pour l’accession en N1.

N3

Victoire nette  :  8 à 3  (8 à 4 en tenant compte de toutes les parties disputées).          Cette rencontre capitale, face à un potentiel rival pour le maintien, avait été cochée sur le calendrier. Les Méroises partaient favorites sur le papier, d’autant plus que les Héraultaises déploraient l’absence de Lysa Buord (987) et étaient de ce fait plus vulnérables. Desislava et ses protégées achevèrent les deux premières rotations avec un petit matelas de sécurité : 5 à 3. Néanmoins, on ne versait pas dans un optimisme béat car Calixta (8-11 à la belle) et Lucie (en trois sets) avaient mordu la poussière face à Maëlle Belmonte, ce qui constituait deux contre-performances. Heureusement, Desislava avait aisément triomphé de Cathy et Oriane Belmonte, Charlotte avait dominé Oriane Belmonte en trois sets et Lucie puis Calixta avaient exécuté Justine Gonin. Les Loir-et-Chériennes eurent ensuite la bonne idée de porter un coup au moral des Gigeannaises en s’accaparant les deux doubles. Desislava et Calixta vainquirent la paire Cathy /Orlane Belmonte en trois sets pendant que Lucie et Charlotte s’échinaient à terrasser à la belle le duo M. Belmonte / J. Gonin. 7 à 3. « Desi » porta alors le coup fatal aux Méridionales en ne laissant aucune chance à Maëlle Belmonte. Pendant ce temps, Calixta, en proie au doute actuellement, subissait, sans conséquence pour le score, la loi de Cathy Belmonte. Cette victoire finale scelle le maintien de l’équipe en N3.

Messieurs

N2

Victoire essentielle  :  8 à 4.              Les Mérois, qui rêvaient de tutoyer les sommets au début de la phase, ont rapidement dû revoir leurs ambitions à la baisse, eu égard à une adversité plus féroce qu’ils ne l’escomptaient. A tel point qu’ils devaient se préoccuper dorénavant d’assurer leur maintien. Or, Manom, l’adversaire du soir, était un concurrent direct qu’il fallait tenir à distance. Julien Aufrère et Hugo se chargèrent d’aiguiller le train mérois sur les bons rails en domptant respectivement A. Perna et T. Uhl-Meyer. Julien Arandel se mit au diapason et soumit A. Pastant en trois sets. Seul Anthony connut l’échec face au meilleur Lorrain, Y. Mora Sanchez. 3-1. Partage des points, mais légers motifs d’inquiétude lors de la 2^e rotation : Si Julien Aufrère domina aisément T. Uhl-Meyer, Anthony eut toutes les peines du monde à mettre A. Pastant à la raison (11-9 à la belle). Quant à Hugo et Julien Arandel, ils furent défaits par A. Perna et Y. Mora Sanchez, soit par des joueurs moins bien classés qu’eux. 5-3 avant les doubles. Les Mérois faisaient la course en tête mais n’affichaient pas une sérénité à toute épreuve. Julien Arandel et Hugo retrouvèrent un peu de leur allant en double et exécutèrent la paire Uhl-Meyer / Pastant. Hélas, Julien Aufrère et Anthony baissèrent pavillon devant le tandem Perna / Mora Sanchez. 6-4. Julien Aufrère, qui fait preuve d’une régularité de métronome depuis le début de saison, garnit ensuite l’escarcelle méroise d’un 7^e point en muselant A. Pastant. En parallèle, Julien Arandel s’efforçait de conquérir le 8^e aux dépens d’A. Perna. Il n’eut besoin que de trois sets pour faire toucher les épaules à son rival. Délivrance et soulagement sur le banc mérois !

PN

Victoire  précieuse  :  8 à 4.            L’enjeu de cette rencontre pour ces deux équipes proches l’une de l’autre était de quasi garantir leur maintien. Les Mérois prirent un départ en fanfare qui leur permit de mener 6-2 à l’orée des doubles ! Mathis commença par épingler Romain Guillot à son tableau de chasse (belle perf au passage) avant de terrasser Théophane Barta en trois sets. Pierre, qui affrontait ces deux mêmes joueurs, fut d’une discrétion de violette et ne se trouva jamais en position de les inquiéter. Anthony et Grégoire furent opposés à Vincent Dubois et Nicolas Cuartero. Les quatre confrontations se soldèrent par autant de succès mérois, la palme revenant à Grégoire qui s’offrit la plus belle perf de la rencontre aux dépens de V. Dubois. L’optimisme était de mise, mais les jeux étaient loin d’être faits. Les Mérois se firent quelques frayeurs lors des deux doubles où ils furent acculés à la belle. Mathis et Pierre furent battus par la paire Guillot / Barta, mais Anthony et Grégoire, en coiffant le duo Dubois / Cuartero sur le poteau, apportèrent la réponse du berger à la bergère. 7 à 3. Il restait un point à glaner. Mathis fut le premier à entrer en scène contre V. Dubois. Ce dernier remporta la partie en quatre manches et retarda l’échéance pour les Tourangeaux. Dans le même temps, Anthony ferraillait avec R. Guillot. Menant deux sets à zéro, il se fit rejoindre au score. La belle qui s’ensuivit fut âprement disputée et, au bout du suspense, tourna finalement à l’avantage du Mérois (12-10 !).  La messe était dite. C’est l’esprit libéré que nous accueillerons nos amis berrichons lors de la prochaine journée.

R2

Victoire à  l’arraché  :  8 à 6.       

             Il faut croire que cette équipe a un sens inné de la dramaturgie car, de nouveau, elle a offert une rencontre émaillée de coups de théâtre, de retournements de situation et de suspense insoutenable. Pour le moins, elle aime jouer avec les nerfs de ses supporters !

            Guillaume ouvrit les hostilités et subit la loi du leader tourangeau, M. Rigaud. En parallèle, Mathieu réussit à contenir les velléités du jeune A. Walch Solin. Puis, mauvaise surprise : Léo, pourtant très performant depuis le début de saison, dut céder 11-9 à la belle devant l’entreprenant A. Guitou. Heureusement, Hugo exécuta P. Rabate en trois sets pour empêcher les visiteurs de prendre le large au score. 2-2. Scénario quasi identique lors de la 2^e rotation. Les deux tauliers mérois, Mathieu et Guillaume, se prirent les pieds dans le tapis, respectivement face à M. Rigaud et A. Walch Solin, concédant au passage de belles contre-performances. Mais Léo et Hugo annihilèrent l’avantage des Quatrésiens en soumettant, qui P. Rabate, qui A. Guitou. 4-4 avant les doubles. Maintien du statu quo après les doubles : victoire de Guillaume et Léo sur le tandem Guitou / Walch Solin et défaite de Mathieu et Hugo face à la paire Rigaud / Rabate.

            Le début de la 3^e rotation fut très tendu, les deux équipes se rendant coup pour coup. Léo était opposé à M. Rigaud et Guillaume à A. Guitou. Les deux parties se terminèrent au 5^e set. Si l’issue fut favorable pour Guillaume, Léo connut une deuxième fois l’échec. 6-6. Mathieu apporta alors une bouffée d’oxygène en triomphant aisément de P. Rabate. 7-6. Il incombait à nouveau à Hugo de porter l’estocade. Son rival était le jeune A. Walch Solin qui lui donna du fil à retordre et le poussa dans ses derniers retranchements. A 11-11 à la belle, Hugo, qui a décidément des nerfs d’acier, délivra les deux coups fatals qui ruinèrent les espoirs tourangeaux. Avec ses trois succès individuels, il s’érigeait ainsi en sauveur de la patrie.

R3  1 (équipe 4)

Victoire  probante  :  9 à 5.         Les Calcissiens étaient privés des services d’Aurélien Lemoine (1288) et devenaient de ce fait plus vulnérables. Par ailleurs, le retour du « boss » dans l’équipe a insufflé du « fighting spirit » à ses jeunes coéquipiers. Les Mérois ont ainsi saisi l’occasion d’empocher trois nouveaux points qui leur permettent de pointer très provisoirement à la 2^e place du classement général. David, qui n’a pas affronté le meilleur Calcissien, a réalisé le sans faute : il a croqué successivement K. Cognard, M. Flais et A. Blondeau et , en compagnie d’Axel, a arraché le 1^er double face à la paire Blondeau / Flais. Ethan, avec une victoire nette sur A. Blondeau et une autre plus laborieuse sur M. Flais (classé 9 en 2008), a rempli son contrat. Il peut également se targuer d’avoir donné des sueurs froides à P. Sauvestre qui ne l’a battu qu’à la belle. Yanis a le même bilan qu’Ethan : un premier succès écrasant sur M. Flais et un autre à l’arraché (11-9 à la belle) sur K. Cognard. Axel, qui avait écopé des trois meilleurs joueurs adverses, a tiré son épingle du jeu et apporté sa pierre à l’édifice : il s’est octroyé la plus belle perf de la matinée en terrassant K. Cognard 11-4 à la belle.

R3  4 (équipe 5)

Victoire au forceps, peut-être salvatrice   :  8 à 6.         Les « Flingueurs » auraient-ils réglé la mire ? Depuis le début de saison, ils avaient en effet de grosses difficultés à atteindre les cibles. La scoumoune semble vaincue en tout cas. L’affaire était pourtant loin d’être pliée d’avance car les Magdunois étaient invaincus jusqu’alors et ils se présentaient au complet. Ceux-ci montrèrent d’ailleurs dès l’entame qu’ils étaient venus pour faire parler la poudre : Y. Trioreau, le meilleur pistolero adverse, cribla Philippe de plomb et F. Portron réserva le même sort à Jérôme. Réaction immédiate des meilleures gâchettes méroises : Jean-François et Damien rendirent aux visiteurs la monnaie de leur pièce en « dézinguant » respectivement L. Pilon et M. Beluet. 2-2. Les Mérois déclenchèrent alors un feu nourri lors de la 2^e rotation. Philippe troua F. Portron (petite perf au passage), puis Jean-François et Damien échangèrent leurs adversaires du 1^er tour avec la même réussite. Seul Jérôme fut logiquement battu par Y. Trioreau. 5 à 3. Les « Flingueurs » faisaient la course en tête, ce qui n’a pas dû leur arriver souvent cette saison. Enthousiasme de courte durée car la réaction des Magdunois ne se fit pas attendre : ils s’accaparèrent les deux doubles pour recoller au score. Ce serait donc tendu jusqu’au bout. Philippe entra le premier en lice et fit mordre la poussière à L. Pilon. Pendant ce temps, Y. Trioreau infligeait le même traitement à Jean-François. De nouveau, égalité parfaite. Le verdict était dans la raquette de Damien et dans celle de Jérôme. Conjointement, tous deux transpercèrent leur adversaire direct, en l’occurrence F. Portron pour Damien et M. Beluet pour Jérôme. Délivrance sur le banc ! Notons le carton plein en simples de Damien qui revient peu à peu à son meilleur niveau. Il y a comme une embellie dans le ciel mérois ; les nuages noirs annonciateurs d’orage semblent s’éloigner !

PR

Victoire  nette  :   33 à 21.          La feuille de rencontre ne laissait pas présager une victoire aussi large des Mérois. Thibaut et Marius ont terminé la soirée invaincus et se sont tous deux offert une perf aux dépens de M. Barrois. Marius a toutefois dû sérieusement batailler pour venir à bout de K. Deschambres et J. Quentin à la belle. Sacha a plus qu’assuré en triomphant des trois joueurs classés 8 et Julien n’a pas été en reste puisqu’il a conquis deux nouvelles perfs grâce à ses succès sur K. Deschambres et R. Sachet. Avec le gain relativement aisé des deux doubles, la rencontre a pris des allures de déroute pour les Montoiriens.

D3

Exempte

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