Compte-Rendu 3e Journée – 1re Phase (23 et 24/10)

Dames

N2

Victoire méritoire : 8 à 3   (8 à 4 en tenant compte de toutes les parties disputées).       Après Metz TT 2 et l’Entente St Jeannais-Bourgoin, un nouveau duel au sommet était au menu des Méroises. Leur déconvenue à Bourgoin-Jallieu leur interdisait tout nouveau faux pas. Pour épicer un peu plus la rencontre, les Normandes s’étaient déplacées avec une invitée de dernière minute qui renforçait sensiblement leur effectif : G. Zavitsanou (N 146 – 1788).

               Les Méroises prirent un départ sur les chapeaux de roue. Si Pauline, qui ouvrait les débats, dut s’incliner devant M. Niguez Garcia, Justine et Aleksandra exécutèrent réciproquement L. Madelin et E. Parmentier. Mais c’est surtout Coline qui frappa un grand coup en terrassant 11-9 à la belle le fer de lance saint-pierrais, G. Zavitsanou, et s’offrit ainsi la plus grosse perf de la soirée. 3-1 après la 1^re rotation. Même son de cloche lors de la deuxième rotation: Aleksandra concéda certes un point-partie à G. Zavitsanou, mais Pauline, Justine et Coline avaient auparavant tordu le bras à, respectivement, L. Madelin, M. Niguez Garcia et E. Parmentier. 6-2. Confortable avance avant les doubles. Ceux-ci furent l’occasion pour les Normandes de sonner la rébellion. Cependant, les Méroises entendaient bien porter l’estocade rapidement car le point-average pourrait être déterminant en fin de phase. Les deux doubles furent donc âprement disputés et s’achevèrent à la belle. Pauline et Coline perdirent les deux premières manches puis se ressaisirent et dominèrent la paire Niguez Garcia / Parmentier 11-7 au 5^e set. Pendant ce temps, la paire Justine / Aleksandra et la paire L. Madelin / G. Zavitsanou se rendaient pour coup. Hélas, les deux Méroises, à 11-11 à la belle, lâchèrent les deux points cruciaux qui permirent aux Saint-pierraises de rester dans la course. 7-3.

                Pauline et Coline étaient les premières à entrer en lice pour la 3^e rotation. Pauline était opposée à G. Zavitsanou et Coline à M. Niguez Garcia. Autrement dit, elles défiaient les deux meilleures joueuses normandes à qui elles rendaient au bas mot une centaine de points. Pauline empocha sans trop d’inquiétude les deux premiers sets avant de se faire subtiliser les deux sets suivants 11-9 et 12-10. Elle prit un départ tonitruant dans le 5^e set pour mener 10-5 mais une partie n’est jamais terminée tant qu’on n’a pas marqué le 11^e point ! Sa rivale sauva cinq balles de match pour recoller à 10-10 et fit passer des frissons sur le banc mérois. Toutefois, Pauline trouva les ressources pour asséner victorieusement les deux derniers coups et crucifier son adversaire. Cette grosse perf permettait de glaner le 8^e point et sonnait le glas des espoirs visiteurs. Pendant ce temps, Coline malmenait M. Niguez Garcia. Elle accula cette dernière à la belle, mais cette fois-ci, ce fut la Saint-pierraise qui eut le dernier mot : elle coiffa Coline sur le poteau (14-12) !  Belle réaction d’orgueil des Méroises qui restent donc dans la course pour l’accession en N1.

N3

Exempte

Messieurs

N2

Défaite :  8 à 6.               Les deux équipes étaient très proches l’une de l’autre. Néanmoins, l’absence d’Antoine Malou (N 413 – 2298) dans les rangs nordistes conférait un petit avantage aux Mérois. L’entame de match fut assez laborieuse côté mérois. Julien Arandel céda en quatre sets devant N. Moercant, Hugo et Anthony ne furent jamais en mesure d’inquiéter J. Blanquart et S. Dusart. Seul, Julien Aufrère sortit logiquement victorieux de son premier duel contre A. Cocq. 1-3. Ils haussèrent sérieusement le ton lors de la 2^e rotation. Si Hugo, quelque peu à la peine, fut balayé par N. Moercant, Julien Arandel, qui retrouve peu à peu ses sensations, musela J. Blanquart en quatre sets, Julien Aufrère battit à la belle le leader béthunois S. Dusart et Anthony fit plier A. Cocq. Les Mérois remirent donc les pendules à l’heure : 4-4 avant les doubles. Les doubles constituèrent le tournant du match. Habituellement performants dans cet exercice par le passé , les Mérois ont cette année du mal à trouver la bonne carburation et ils concédèrent les deux doubles, ce qui permit aux Nordistes de prendre le large au score : 4-6. Puis, Julien Aufrère, très en verve, imposa sa loi à N. Moercant tandis que Julien Arandel exécutait A. Cocq. Les deux équipes se retrouvaient au coude à coude : 6-6. Seulement, les Béthunois gardaient leurs deux meilleurs atouts dans leur manche pour les deux dernières parties et il aurait fallu un exploit d’Hugo ou d’Anthony pour éviter une défaite qui se profilait. Il n’y eut pas de coup de Trafalgar. Hugo fut laminé par S. Dusart. Anthony entretint l’espoir en s’accaparant le premier set face à J. Blanquart mais il subit progressivement et inexorablement la loi de ce dernier. Les rêves de N1 se sont évaporés… Il faudra se contenter du maintien dans cette poule relevée.

PN

Défaite logique :  8 à 6.          L’équipe de La Ville-aux-Dames fait figure d’épouvantail dans cette poule car elle est taillée pour la N3. Les Mérois n’escomptaient donc guère prendre des points lors de cette journée. Toutefois l’absence de Nicolas Ligeard (1973) rendait cette équipe un peu plus abordable, d’autant que les locaux pouvaient compter sur un Anthony Lemey qui est sur un petit nuage en ce mois d’octobre. Après ses multiples exploits lors du 1^er tour de Critérium Fédéral en N2, il a poursuivi avec succès sa chasse aux numéros et s’est payé le luxe de faire mordre la poussière à J. Bramard et B. Boisromé pour les épingler à son tableau. Sa 3^e victoire individuelle aux dépens de D. Launay n’a été qu’une formalité et, ayant remporté le 2^e double en compagnie de Pierre face à la paire Bramard / Launay, il pouvait se targuer d’avoir réalisé le carton plein. Ces hauts faits lui vaudront de figurer dans le cercle fermé des joueurs numérotés lors du prochain classement mensuel !

                Les victoires aisées, en trois sets, de Grégoire et de Pierre sur D. Launay ont garni l’escarcelle méroise de deux points supplémentaires, ce qui lui permettait d’en totaliser six. Il suffisait donc d’en grappiller un 7^e pour contraindre les Tourangeaux au partage des points ! Facile à dire, plus difficile à réaliser ! Il aurait fallu pour cela que Mathis, Grégoire ou Pierre s’offrît le « scalp » d’un des trois ténors visiteurs. Mathis, qui affrontait ces trois derniers, ne parvint qu’à subtiliser un set à B. Boisromé et A. Le Pautremat, Pierre en arracha un à A. Le Pautremat et Grégoire un autre à J. Bramard, mais personne ne réussit l’exploit. La dernière possibilité était de remporter le 1^er double mais Mathis et Grégoire ne furent jamais en mesure d’inquiéter le duo Boisromé / Le Pautremat. A l’arrivée, c’était donc plutôt la déception qui régnait dans les têtes méroises : celle d’avoir manqué le gros coup…

R2

Match nul décevant :   7 à 7.          La composition des équipes semblait favorable aux Mérois, mais la vérité de la table n’est pas celle de la feuille de rencontre ! Les Mérois prirent un mauvais départ avec trois défaites émaillées de contre-performances plus ou moins conséquentes : Hugo face à A. Guillaumot en trois sets, Guillaume face à P. Hyou (14-12 à la belle) et surtout Mathieu face à N. Guillaumot (11-7 à la belle). Léo, mal embarqué puisque mené deux sets à zéro, eut le mérite de stopper l’hémorragie en crucifiant T. Lucas (11-9 au 5^e set) avec une perf à la clé. 1-3 après la première rotation. Lors de la 2^e rotation, les Mérois entreprirent de réagir. Guillaume battit A. Guillaumot en quatre sets et Hugo soumit P. Hyou en trois sets. Hélas, Mathieu mordit une nouvelle fois la poussière (11-9 à la belle) contre T. Lucas et Léo ne put endiguer les ardeurs du jeune N. Guillaumot, si bien que les locaux accusaient un retard de deux points avant les doubles : 3-5. Heureusement, les Mérois donnèrent un coup de collier collectif et s’emparèrent des deux doubles. Guillaume et Léo muselèrent N. et A. Guillaumot tandis que Mathieu et Hugo terrassaient le duo Hyou / Lucas à la belle. 5-5. Surfant sur la vague porteuse, Mathieu et Hugo ajoutèrent deux points supplémentaires en prenant le meilleur, qui sur Antonin Guillaumot, qui sur Noa Guillaumot. 7-5. On pensait que le plus dur avait été fait et que les Mérois, bien que sévèrement chahutés, parviendraient à se tirer sans encombre de ce match piège. Que nenni ! Ni Guillaume face à T. Lucas, ni Léo face à P. Hyou ne réussirent à faire plier leur adversaire pour glaner le 8^e point décisif ! Il faudrait donc se contenter du match nul qui est un moindre mal.

R3 A (équipe 4)

Victoire sereine :  9 à 5.                Les deux équipes étaient relativement similaires sur le papier. Pourtant, les Mérois n’ont jamais réellement tremblé dans cette rencontre. Ils le doivent surtout à la copie présentée par Axel qui récolte enfin les fruits de ses efforts. Ses deux victoires sur G. Parard et surtout sur A. Tixeront avec une belle perf à la clé leur ont donné de l’oxygène et un petit matelas de sécurité. Comme David, en bon capitaine, a montré l’exemple et a été souverain puisqu’il a remporté sans difficultés ses trois simples face aux Orléanais les moins bien classés, plus un double en compagnie de Yanis, la voie vers la victoire finale était largement dégagée. Yanis, avec deux succès sur O. Marie et G. Parard a largement rempli son contrat. Il peut sans doute regretter d’avoir laissé échapper la perf qui lui tendait les bras face à L. Cantin. Enfin, Mickaël, qui a affronté les trois meilleurs visiteurs, a apporté son écot en triomphant de A. Tixeront à la belle.

R3 C (équipe 5)

Défaite cruelle : 8 à 6.            De nouveau, les « Flingueurs » se sont inclinés sur la plus petite des marges devant une équipe à leur portée. Ils étaient certes privés de leur meilleur pistolero, Jean-François Bourgeais, incomplètement remis de sa blessure, mais ils bénéficiaient du renfort d’une fameuse gâchette en son temps : Damien Thureau. Hélas, celui-ci manquait encore d’entraînement et de compétition et a eu du mal à ajuster la mire. Après avoir mis C. Boucher sous l’éteignoir, il s’est ensuite incliné devant A. Soret et N. Queiroix. Philippe et Jérôme ont largement assuré. Tous deux ont triomphé de D. Chapotot (avec une perf au passage) et ont ajouté une seconde victime à leur tableau de chasse : C. Boucher pour Philippe et A. Soret pour Jérôme. Une fois n’est pas coutume, le maillon faible a été Jean-Marc qui a bu le calice jusqu’à la lie : trois défaites à la belle dont deux d’extrême justesse (10-12 contre N. Queiroix, 4-11 contre D. Chapotot et 9-11 contre C. Boucher). Il y a des jours où rien ne va ! Les doubles auraient pu compenser ces défaillances, mais seuls Damien et Philippe sont sortis vainqueurs du leur aux dépens de la paire Soret / Queiroix. C’était insuffisant pour éviter une nouvelle défaite. Les nuages noirs s’amoncellent au-dessus de cette équipe.

PR

Défaite : 29 à 25.           Les débats promettaient d’être acharnés entre ces deux équipes au profil similaire. Thibaut a retrouvé ses galons de patron avec trois victoires face à A. Lemaire, P. Cougny et D. Rivière. Sacha a un bilan satisfaisant : il a vaincu D. Rivière et P. Cougny et s’est offert par là même deux belles perfs. La déception du jour est pour Marius qui a certes battu A. Loyer, sans doute le meilleur Blésois, mais qui s’est incliné devant les trois autres avec une belle contre à la clé. Julien, qui était le joueur le moins bien classé du lot, n’a connu que l’échec. Il a bataillé comme à son habitude et entraîné D. Rivière et P. Cougny à la belle, mais hélas en vain. Le double conquis par Thibaut et Marius face à la paire Rivière / Cougny augmentait d’une unité le total mérois, mais au moment du décompte final, il manquait deux points pour contraindre les Blésois au match nul.

D3

Victoire très nette :  34 à 20.     Les forces en présence étaient quelque peu disproportionnées, ce qui a donné une rencontre à sens unique. Célia, Blandine et Oscar ont réalisé le carton plein. Notons toutefois que Célia a eu quelques frayeurs contre M. Devoldère dont elle n’a triomphé que 11-9 à la belle ! Ludovic a assuré le service minimum avec deux succès face à B. Chesneau et J. Lohner Leveau. Sa cagade contre N. Richomme a été sans conséquence. Les Mérois se sont en outre approprié les deux doubles et ont ainsi encore alourdi le score.

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